
Les éléments les plus anciens nous font remonter au VIème siècle avec la découverte d’une nécropole mérovingienne lors de l’installation d’une canalisation d’eau courante en décembre 1990, le long de la route qui relie Villette à Arnouville-les-Mantes. Cette nécropole témoigne dès cette époque d’une activité humaine relativement développée. Nous sommes alors à la fin de l’ère Gallo-Romaine et au début de la dynastie mérovingienne. Le nord de la Gaule se compose de l’Austrasie, à l’est et à l’ouest : la Neustrie (La «France» médiévale)…

Notre histoire reprend sous le règne de Louis VI le Gros (1081-1137). Premier des descendants de Hugues Capet à se prénommer Louis, le nouveau roi se fait, cependant, appeler Louis VI pour signifier que sa dynastie s’inscrit dans la continuité des Carolingiens. Le moyen âge, bien que souvent évoqué comme une période de régression et d’obscurantisme, est le témoin de nombreux progrès et évolutions dans les domaines artistique et technique. La société elle-même n’est pas en reste puisque l’on assiste à une évolution importante qui tire de son état de soumission absolue la classe la plus nombreuse de la population, et qui l’investit de droits civils. L’esclavage proprement dit est remplacé par la servitude, dans laquelle la condition humaine est reconnue, respectée, protégée, si ce n’est encore d’une manière suffisante par les lois civiles, au moins plus efficacement par celles de l’Église et par les mœurs sociales.
Souvenez-vous.
En cette fin de XVIe siècle, la famille de Beauchamp vend peu à peu les domaines et les terres : en 1595, vente de bois à Jacques Brethe de Clermont, seigneur de Boinvilliers, le 13 juin 1618 vente du lieu seigneurial de Villette par Louis de Beauchamp à M. François Courtin, Maître Des Requêtes et seigneur du Bas-Rosay, en 1611 vente à Jean Courtin du domaine de Leuze et les terres associées, en 1622 vente des terres de Villette à M. François Courtin.
Pour cette cinquième chronique, notre voyage dans le temps nous conduit à une époque charnière dans l’histoire de la France. Je veux parler du XVIIIe siècle. Ce XVIIIe siècle qui commence par une royauté à son apogée et se termine sur la première République Française. Ce XVIIIe siècle qui aura connu les Lumières mais aussi la Terreur.
fois notre chronique à explorer le passé nous entraine au 19ème siècle. Siècle riche en événements de tous ordres où, nous l’allons voir, notre village se transforme et où la république française gagne enfin et définitivement sa légitimité.
Nous voici aujourd’hui au seuil de la dernière étape de cette chronique. Le 20ème siècle s’ouvre devant nous avec ses espoirs et ses craintes. Siècle contradictoire s’il en fut, capable du pire comme du meilleur. Nous savons aujourd’hui, qu’au moins dans sa première moitié, il fut de sang et de mort. Notre village, pourtant, en ce début de siècle, ne semble pas être affecté par ces nuages noirs qui s’amoncellent.